Suivre une formation de pilotage

pilotage

Le métier d’un pilote demande généralement un bon niveau dans la pratique de la langue anglaise, une excellente maîtrise du calcul mental et ainsi une compréhension basique sur les concepts physiques. Une bonne préparation peut vous aider à anticiper et planifier le déroulement de votre carrière. Mais même en étant totalement engagé dans un autre métier, il y a encore des possibilités de se reconvertir comme pilote d’avion. Alors, voici des points importants à savoir sur le métier de pilote.

Avant de commencer la formation

  • Réussir son baccalauréat : en général, un diplôme de fin d’études en secondaire est nécessaire pour être admis dans une école de pilotage. Bac général, technologique ou professionnel, tous les bacs peuvent avoir accès dans les écoles de pilotage. Mais souvent, un Bac S peut vous permettre d’axer la préparation sur la physique et les mathématiques, d’ailleurs, l’anglais est aussi très important. 
  • Commencer à suivre des cours de pilotage. Au cas où votre âge serait encore inférieur à l’âge requis pour pouvoir commencer votre formation professionnelle, il est déjà possible de vous rapprocher d’un aéroclub. Là, vous pouvez effectuer un vol de démonstration ou même commencer à apprendre le pilotage dans le but d’obtenir votre licence de pilote privé. Cette licence est accessible à tous dès 17 ans. 
  • Passer son certificat médical. Il est important de s’assurer ou de savoir que l’on est physiquement apte avant de se lancer dans un cursus de pilotage. Un petit détail peut d’avérer rédhibitoire. Pour les pilotes professionnels, il y a une visite médicale tous les ans. Elle porte surtout sur la santé cardiovasculaire, le poids, la forme physique et la vision.
  • Anticiper les coûts : dans la plupart des cas, la formation de pilote coûte cher et elle est très rarement prise en charge par une compagnie. Par contre, des solutions peuvent se présenter, souvent les jeunes pilotes choisissent l’emprunt. Pour avoir plus d’informations, consultez airemploi.org.

Choisir son cursus

  • Apprendre les différentes voies possibles. Pour devenir pilote de ligne, en Europe, il y a deux principales façons. Elles mènent aux mêmes qualifications et licences, par contre, leurs structures sont différentes. Souvent, dans les autres pays du monde, les formations et les licences sont calquées sur le modèle américain. Même si les licences et les termes utilisés sont plus ou moins équivalents, il y a une nuance entre le modèle américain et le modèle européen.
  • La formation intégrée : pour les jeunes pilotes, les formations intégrées sont les plus courantes. Elles se déroulent dans une seule école et elles sont aussi rapides. En contrepartie, en général, elles sont un peu plus chères. Souvent, il est demandé d’avoir un diplôme de baccalauréat ou équivalent, d’ailleurs certaines écoles de pilotage font passer des tests psychomoteurs, cognitifs, psychologiques, psychotechniques et aussi un entretien de motivation. 
  • La formation modulaire : cette formation est plutôt prisée par les personnes qui ont déjà une expérience de pilotes privée, qui souhaitent pouvoir suivre leurs formations dans des écoles différentes ou qui souhaitent prendre leurs temps dans des modules de plusieurs mois seulement. Les modules composants de cette formation correspondent quasi entièrement au cursus d’une formation intégrée. 
  • Changer de continent : pour les jeunes pilotes, partir au Canada ou aux États-Unis est souvent intéressant financièrement. Là, les formations sont moins chères. Par contre, elles ne permettent pas de voler en Europe sauf de faire des conversions en rendant le coût final équivalent à une formation européenne. 

Effectuer sa formation

  • Obtenir l’ATPL théorique : c’est un examen composé de 14 épreuves. Ces épreuves portent sur des sujets différents comme les systèmes d’aéronefs, la médecine aéronautique ou la réglementation. En formation intégrée, après deux sessions de sept épreuves chacune, il faut huit mois pour l’obtenir. En formation modulaire, chacun est libre de passer ces épreuves comme il le souhaite, par contre sans dépasser dix-huit mois ou six sessions au total. 
  • Faites monter ses heures : cette phase est axée sur la pratique. Elle permet d’acquérir les compétences de pilotage de base en effectuant ses premiers vols en solo. 
  • Passer le CPL : quand le minimum d’heures requises est atteint, il faut passer le CPL (licence de pilote commerciale). C’est un vol d’évaluation. 
  • Passer son IR/ME : après le CPL, un pilote apprend à voler dans des nuages. Une grande partie de cette phase est sur un simulateur et elle se termine par un examen de vol. En moyenne, l’IR/ME dure de quatre à six mois. 
  • Effectuer la MCC : c’est la dernière étape, elle consiste à apprendre du vol en équipage. Elle permet ainsi de se familiariser avec des avions réaction. La MCC est réalisée entièrement sur un simulateur, souvent sur A320 ou B737. Elle se compose en moyenne 10 vols de 4 heures chacun. 

Trouver un emploi

  • Dans une compagnie aérienne : en général, les jeunes pilotes trouvent un emploi dans une compagnie aérienne, mais d’abord en tant que copilotes. 
  • Dans une entreprise de charteur : des compagnies qui effectuent des missions d’ambulances ou qui opèrent des jets d’affaires. 
  • En tant qu’instructeur : être instructeur pour former des pilotes privés dans un aéroclub, c’est un excellent moyen d’acquérir des nouvelles compétences et surtout de l’expérience. D’ailleurs, les écoles de pilotage sont souvent à la recherche d’instructeurs. 
  • En freelance : il y a des entreprises qui sont à la recherche des pilotes pour des diverses missions. 
Qu’est-ce que le TOEIC ?
Comment l’école de journalisme prépare les étudiants aux évolutions de la profession ?

Plan du site